druidisme

Publié le par Isis

On associe souvent les mégalithes aux Celtes et plus particulièrement aux Druides. Mais si l'on suppose que les Celtes ont ré-utilisé certains sites mégalithiques, et se sont inspirés de ceux ci dans certains mythes, ce sont les peuples du néolithique qui construisirent les mégalithes.

 

 

 

Le néolithique correspond à la période ou se développent les sociétés productrices.

 

 

 

 

Les mégalithes sont apparus en Europe au début du néolithique. Il sont le témoignage du développement d'une spiritualité et du culte des morts.

 

 

 

LES MONUMENTS FUNERAIRES

 

Dolmens, cairns et tertres.

 

Du breton dol : table et men : pierre

 

Ils sont composés d'un couloir d'accès à une ou plusieurs chambres. Ils sont à l'origine recouverts par un tumulus majoritairement en pierres sèches montées en gradins appelé CAIRN. Les dimensions sont diverses, de 20 m² à plus de 700 m². La forme au sol peut être ovale, carrée ou trapézoïdale.

 

 

 

Ils sont souvent situés au sommet d'une colline, soit pour mieux capter le soleil, soit pour marquer un territoire, soit pour d'autres raisons tel qu'être plus proche du ciel.

 

Les couloirs sont généralement bas, et on a noté pour la plupart que l'ouverture était alignée avec le lever du soleil au solstice d'hivers de l'époque.

 

 

 

 

 

 

 

LES CELTES

 

 

 

On retrouve dans les légendes celtes trace de ces monuments mégalithiques.

 

 

 

Les dolmens étaient considérés comme les portes du Sidh (Autre Monde) Les femmes de l'Autre Monde, les déesses ou les fées plus récemment, apparaissent souvent sur des tertres. Ces légendes ont perduré, de nombreux dolmens font référence à des fées, soit dans les légendes rattachées, soit directement dans leurs noms.

 

 

 

Les Tathua de Dannan, peuple mythique divin de l'Irlande se réfugièrent dans le monde souterrain par l'intermédiaire des tertres lors de leur défaite contre les Gaëls.

 

 

 

Quand au site de Stonehenge, il aurait été construit par Merlin, les blocs ayant été transportés par magie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur le chemin de la pierre, de l'arbre et de l'eau

 

Je suis venu un jour à ta rencontre, attiré par ton mystérieux souvenir. J?ai tâtonné?cherchant l?

entrée de ton labyrinthe boisé?

.Essayant un chemin ; puis un autre, jusqu?à ce que tu me guides à la tombée du jour vers ce que

je croyais être l?Entrée.

J?ai croisé un promeneur qui m?a dit: «Ca n?est pas la peine d?y aller, il n?y a rien à voir?».

Je le remerciais poliment et continuais mon chemin tandis que le jour s'achevait.

Je commençais l'ascension dans le silence paisible du jour déclinant. Elle fût un peu longue et rude.

 Puis j'entamais la descente vers le Val par un petit chemin abrupt et escarpé.

Arrivé en bas du sentier rocheux, je me trouvais face à un étang calme, devant le Miroir aux Fées.

J'étais face au miroir des apparences.

Dans la nuit, je m?agenouillais au bord de la surface aux reflets d?argent, dialoguant en silence

avec la lune bienveillante,

l?interrogeant sur ce visage qui me regardait et que je ne connaissais pas.

Elle ne me répondit pas, me laissant seul avec mon questionnement.

Puis vinrent des fées, joyeuses, gambadant autour de moi. Elles se mirent en cercle, éprouvant ma sincérité et

ma détermination en m?incitant à rebrousser chemin. Je leur souris. Puis, c'est d?un pas sûr que je

m?engageais dans le Val  sans Retour.

J?avançais dans le silence et l?obscurité, cherchant mon chemin avec mon bâton et ma lanterne.

Je perçus le murmure d?un uisseau invisible où viennent boire les fées. Je cheminais difficilement,

 prenant parfois le ruisseau pour le chemin et le chemin  pour le ruisseau, alors que j?avais les pieds secs.

Je ne sais combien de temps je marchais dans l'obscurité. Je ne savais plus  où j'étais. Je regardais en

arrière, du moins vers ce que je croyais être "l'arrière", car il ne se distinguait pas de ce que j'avais

devant moi. Il ne me restait plus qu'à continuer d'avancer...vers quoi? je ne le savais pas...

C?est alors que Viviane vint me prendre par la main. Elle guida l?humble chercheur par delà le voile de brume;

 Elle seule  connaît la sortie du Val... Elle m'invitât à passer la nuit chez elle. Nous discutâmes longuement;

puis je m'endormis paisiblement dans le cercle magique.

C'est au petit matin que j'arrivais sur ce rocher aux couleurs d'aube et d'émeraude, s'harmonisant aux

somptueuses couleursdde la voûte céleste. Rocher gardien de la mémoire, qui nous rappelle que nous sommes

 le trait d'union entre la Terre et le Ciel. Rocher dominant la lande environnante qui, en crevant la surface

du sol, annonce les richesses enfouies, à jamais dissimulées  aux yeux aveugles. Puis j'aperçus en contrebas

le Miroir aux Fées. La lune était maintenant retournée dans son royaume.

C'est alors que les premiers rayons du soleil jaillirent à l'Est. La vie retint son souffle un instant.

 Puis le vent porta à mes oreilles des petits rires joyeux : c'était les fées qui me saluaient amicalement.

L'écho de ces rires ne me quittera plus jamais...

Le deuxième jour, je m'engageais sous tes frondaisons. De nouveaux, plusieurs chemins se proposaient à moi.

Connaissant le but, un chemin sembla s'imposer naturellement. Je découvris tes multiples aspects qui forment

 un tout  harmonieux. Puis j'arrivai à un endroit où de grosses pierres avaient été plantées en terre et

formaient un rectangle. Sur un des cotés,  un gros rocher noir. Sur le coté opposé, un rocher blanc lui faisait

face.

C'est alors que je vis deux archéologues fort affairés. Lorsque je me renseignais auprès d'eux sur la

signification de ces  deux rochers face-à-face aux couleurs complémentaires, ils me répondirent avec

assurance que ce n'était que pure coïncidence;  puis ils dissertèrent pendant un long moment sur les

 "procédés mécaniques d'extraction des matériaux chez les peuplades  primitives". Ils me dirent ensuite

qu'ils avaient trouvé des traces de feu au centre du rectangle. Je leur demandais alors à quoi

 pouvait servir ce feu. Ils me regardèrent interloqués: "Mais enfin! Que voulez-vous que l'on fasse avec du feu?

A part chauffer de la nourriture ou bien fondre les métaux?". Je les remerciais courtoisement de leur éclairage

, puis repris  mon chemin...

Le troisième jour, je me remis en marche, confiant, sur un nouveau chemin, savourant le merveilleux

 spectacle du jour se levant  sur la campagne. Les perles de rosées étaient transformées en cristal par

les premiers rayons du soleil; les buissons de genêts à la  jaune parure étaient autant d'explosion de joie

au renouveau de la Nature. Puis j'aperçus des lutins qui m'accompagnaient sur mon chemin, jouant à cache-cache

 derrière les chênes vénérables qui formaient les haies bordant mon sentier. Je m'amusais de leurs rires et de

 leurs facéties. Je ne comprendrais que plus tard qu'ils se moquaient de mes certitudes "indestructibles".

Je cheminais lentement, accompagné par la douce chaleur du soleil et bercé par le chant des oiseaux. Puis,

 petit à petit,  le décor changea . De grands pins noirs aux troncs tortueux se faisaient plus présents,

plus oppressants. Les oiseaux eux-mêmes  chantaient moins forts. Je me sentais entouré d'invisibles présences.

 Un peu à la manière du jeu d'enfant "1-2-3 soleil". .

Mais ici, c'est tous les arbres qui semblaient de figer lorsque je me retournais. Mon assurance fit lentement

place au doute; puis à l'inquiétude. Faisant appel à toute ma rationalité, je me remis en marche.

Je fus alors arrêté par un mur invisible.  Un gardien d'apparence irréelle m'interpella;

Il me renvoya à moi-même: "Regarde-toi petit homme! Toi qui te crois l'égal des  dieux... Es-tu digne d'entrer

 ici?". Je compris humblement que je n'irais pas plus loin cette fois-ci.

En rebroussant chemin, je me remémorais mon insouciance du matin. Je ne me doutais pas que je me trouverais

face à moi-même, face à mes peurs et à mes projections. En cherchant ce qu'on ne trouve pas, on trouve ce

 qu'on ne cherche pas. Mais n'est-ce pas ce que l'on trouve qui nous montre ce que l'on cherche?

Ressentant le besoin de me purifier, je me mis en quête de la source enchantée. De nouveau, plusieurs chemins

 étaient possibles; mais cette fois-ci, je sus lequel était le bon. Lorsque j'arrivais à la Fontaine ,

Viviane m'y attendait, assise sur le perron. Je lui souris, puis je m'agenouillais au bord de la Fontaine.

Celle-ci se mit alors à chanter, accompagnée d'une myriade de bulles. Viviane s'approcha de moi et me purifia

avec l'eau de la Fontaine. Puis elle me murmura une phrase à l'oreille...

Je m'attardais un long moment; un moment d'éternité. Puis, sentant que l'heure était venue,

je fis mes adieux à Viviane et nous partîmes chacun de notre coté. Je redescendis le chemin le coeur léger

et plein d'espoir. Au sortir de la forêt, une dame m'interpella: "Vous l'avez trouvé la Fontaine ?

Moi ça fait des années que je viens et je n'arrive pas à la trouver!". Je lui répondis amicalement:

"Elle est juste au bout du Chemin..."

Aujourd'hui, je suis revenu dans le monde; je suis revenu dans la vie que l'on dit normale.

Mais désormais, quoi que je fasse et où que j'aille, tu seras toujours avec moi... tu seras toujours en moi...

Brocéliande.

Publié dans WICCA

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
Le texte sur Brocéliande ainsi que certaines photos proviennent du site:http://calendrier.celtique.free.fr
Répondre